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Vivian MAIER

 

Née à New York en 1926, Vivian Maier passe une partie de son enfance en France dans les Hautes-Alpes avant de revenir dans sa ville natale en 1951.

Son talent est à la hauteur de celui des figures majeures de la street photography américaine, telles que Lisette Model, Helen Levitt, Diane Arbus, Garry Winogrand, Walker Evans, ou Robert Frank. En 1956, elle s’installe à Chicago où elle demeurera jusqu’en 2009 pour y mourir dans l’anonymat.

Gouvernante d’enfants de profession, arpentant les rues de New York puis de Chicago. Vivian Maier réalise plus de 120 000 clichés en trente années d’activité, constituant une œuvre d’une poésie et d’un humanisme hors du commun.

Si certains clichés ont été pris à la sauvette, d’autres nombreux témoignent d’une grande empathie envers ses sujets, en particulier envers les sans-abris, les marginalisés, les laissés-pour-compte, apportant un éclairage contrasté d’une Amérique en plein essor économique.

La photographie apparaît chez cette artiste intrépide et curieuse comme une nécessité, un besoin quasi obsessionnel d’être en contact permanent avec la vie dans la rue.

Vivian Maier prend ses dernières photographies vers la fin des années 1980 pour déposer plus tard l’ensemble de ses films et épreuves en sus d’une impressionnante collection de livres et de coupures de presse dans un garde-meuble, dont elle n’allait bientôt plus pouvoir en assurer le loyer. Quasiment sans emploi et avec très peu de ressources, l’artiste énigmatique décède en ignorant le patrimoine photographique qu’elle laisse derrière elle, dont l’inestimable valeur sera reconnue à titre posthume

 

Isabelle ALT

Photographe autodidacte, son travail questionne l’homme dans son rapport à l’espace au temps et à l’autre.

La photographie la passionne pour son caractère polysémique, ambivalent et mystérieux. L’échange de regards qu’elle autorise ouvre pour elle un champ infini d’interprétations et de rencontres.

Pascaline AUMONT

Photographe, vidéaste et monteuse, elle s’intéresse principalement aux communautés minoritaires, aux zones excentrées ou aux terres de confins.

On retrouve dans ses images des univers intemporels, obsolètes, où la beauté est réminiscence,comme en  écho aux territoires de brumes et de superstitions de sa région natale des Deux-Sèvres

 

Cécile B

Après quelques années consacrées à la peinture, elle utilise la photographie pour raconter des traces de vie en faisant appel ses émotions, ses amours dans un huit clos ou des lieux anonymes hors du temps.

Son œuvre est autant d’autoportraits que d’introspections, de mises en scène.
 Comme des tableaux, ses images renvoient le spectateur à ses propres questionnements, les invitent à poésie. 

Naïssa B

Après avoir été modèle pendant quelques années, Naïssa B, curieuse et passionnée, passe derrière l’objectif pour entrer dans une perspective de rencontres et d’échanges. Photographier ceux qui l’entourent.

Dans une relation intime et travaillée, questionnant le sujet et son environnement, l’artiste cherche à mettre en lumière la complexité de ses modèles derrière leurs masques habituellement donnés à voir.

Laurence CHELLALI

Après avoir exercé le métier de journaliste elle se tourne vers la photographie pour interroger le monde à partir de son vécu et donner à voir la valeur profonde de l’être humain, avec ses doutes, ses faiblesses et ses rêves.

Elle cherche à instaurer entre le lecteur et elle un dialogue émotionnel, grâce à l’invention de formes expressives visuelles qui s’appuient sur le mystère de l’illusion photographique et sa technique.

Rosalie

Rosalie COLFS

Après des études des Beaux-Arts, ayant pratiqué stylisme et graphisme, elle débute le métier de photographe autant par passion que par conviction.

Elle développe une approche artistique favorisant l’émancipation sociale des sujets qui l’entourent.

Son objectif est de témoigner de manière positive et digne de réalités sociétales « méconnues » et ce, au bénéfice du plus grand nombre.

 

FabienneCresens

Fabienne CRESSENS

Photographe autodidacte, elle interroge notre perception de la réalité qui est asphyxiée au point de faire naître le doute sur la vérité de ce qu’on le voit et jeter ainsi la confusion dans les consciences.

Elle travaille sur l’archéologie du réel, ses chutes et ses beautés. Au cœur de son travail, il y a la vision brisée, sombre, lyrique.

Mais un lyrisme qui se veut profondément réaliste. 

Anna GARRIGOU

Photographe autodidacte, éducatrice d’enfants en difficulté, puis bibliothécaire pour la jeunesse, imprégnée par le monde de l’enfance et des images, elle a toujours cultivé l’imaginaire.

C’est vers les découvertes humaines que sa sensibilité consciente ou instinctive l’entraîne.

Par curiosité elle fait appel à l’argentique et aux procédés anciens parallèlement à sa pratique du numérique.

 

Julia-Anna GOSPODAROU

Architecte accomplie, auteure photographe elle est la fondatrice de (en)Visionography ™, un terme qu’elle a inventé pour définir une nouvelle façon de créer une photographie d’art, basée sur la vision de l’artiste et ses propres expériences de vie, plutôt que de représenter le sujet réel ou les conventions de la photographie traditionnelle.

Pour elle, chaque photographie est un autoportrait.

 

Irène JONAS

Sociologue et photographe, son travail questionne les thèmes universels comme la famille, la mémoire, la mort dans un hors temps entre passé et présent, rêve et réalité.

En noir et blanc, ou retouchées à la peinture à l’huile dans une démarche plasticienne, ses images  se correspondent sans vraiment se compléter.

Ses principaux axes de travail sont la Bretagne et la Russie.

 

Laura PANNACK

Entre photographie d’art et photographie documentaire, elle explore la relation complexe entre le sujet et le photographe tout en essayant de comprendre pleinement la vie de ceux qu’elle photographie afin de les restituer le plus fidèlement possible.

Le temps, la confiance et la compréhension sont pour elle les éléments clés pour y parvenir.

Elle tente de remettre en question la perception qu’a le spectateur de ses sujets.

Prix HSPC de la Photographie en 2017.

Haud PLAQUETTE-MELINE

Elle verbalise en images photographiques son amour des corps, sa propension à la polémique, sa sensibilité exacerbée.

Ses images accrochent notre regard pour mieux questionner notre conscience.  La photographie demeure une façon, pour elle de dépasser le mutisme quotidien, de se libérer de ses combats et de révéler un indicible, qu’elle met en scène sans artifices.

Dans sa démarche, elle utilise aussi bien le film argentique que le polaroid ou le numérique.

Maria  PLESHKOVA

Artiste multidisciplinaire elle utilise pour son travail la photographie, le collage numérique et la vidéo.

Sa vie et son art sont inséparablement liés.

L’approche autobiographique luis sert de tremplin pour aborder des thématiques universelles, communes à toute l’humanité. Elle explore le microcosme, l’univers humain et certains moments de la plus haute intensité de la vie.

 

Julie de WAROQUIER

Photographe autodidacte, elle questionne la perception de l’étrange, et la place que l’on laisse à l’improbable, à la magie, au rêve, dans un monde rationaliste.

Son univers est poétique, aux lumières douces et aux couleurs pastel.

Toujours avec le désir de déranger l’ordre établi de la réalité matérielle, l’artiste essaye à chaque cliché de créer une image comme échappée de l’imaginaire. 

 

Mélanie Wenger

Photographe documentaire, elle a choisi de raconter des histoires d’Hommes, de héros de l’ordinaire, afin de révéler leur profondeur au travers de l’immédiateté permanente de la photographie.

Il y a une dizaine d’années, elle a entrepris un tour du monde à la rencontre de ces femmes ou hommes, mineurs ou majeurs, qui font face aux multiples aspects des violences sexuelles.

Prix HSPC de la Photographie en 2017.

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